Soutenons le SAO (Service d'accueil et d'orientation)

Publié le par FL

"Je veux, si je suis élu président de la République, que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid. Parce que le droit à l’hébergement, je vais vous le dire, c’est une obligation humaine. Mes chers amis, comprenez le bien : si on est plus choqués quand quelqu’un n’a pas un toit lorsqu’il fait froid et qu’il est obligé de dormir dehors, c’est tout l’équilibre de la société qui s’en trouvera remis en cause."

Dixit M. Sarkozy , mais c’était pendant sa campagne électorale…..

Aujourd’hui, « on » casse le SAO Drôme (Service d'Accueil et d'Orientation pour personnes en grande précarité)

L’état a délégué depuis des années à cette association une mission d’hébergement (le 115 pour l’hébergement d’urgence, l’hébergement des demandeurs d’asile, des femmes victimes de violence). Le SAO emploie 17 salariés. Il est au centre d’un réseau d’associations.

Depuis des mois, l’action du SAO est entravée : la signature en novembre seulement (pour l’année 2011) de la convention avec l’état, et donc l’incertitude financière afférente (et l’obligation d’emprunter aux banques). L’état depuis plusieurs années agit ainsi avec toutes les structures d’hébergement d’urgence : il diminue les financements et accentue les retards
de paiement.

En protestant publiquement de cet état de fait, et en refusant aussi de donner des noms de personnes hébergées, le SAO s’est attiré les foudres de la préfecture.

Conséquence : le SAO ne gère plus que le 115, jusqu’au 31 décembre 2011.

Cette situation est à replacer dans le cadre d’un recul général des droits de l’homme en France :

Ce sont les plus faibles, les plus pauvres, qui en font les frais les premiers et le plus durement.

Et après, qui ?

Ceci n’est pas une fatalité. C’est la conséquence de choix politiques, le choix de la soumission volontaire de l’état aux banques et aux marchés financiers :

Pour que les richesses produites dans notre pays aillent à la finance,

-l’état refuse de remplir ses propres caisses (sous-imposition des plus riches, sociétés ou individus)

-il restreint les dépenses publiques (école, hôpitaux, sécurité sociale..), privatise les services publics, appauvrit les collectivités locales

-et diminue les subventions aux associations, même celles à qui il délègue des missions de service public

Cette situation nécessite une riposte d’envergure et dans l’unité de tous ceux qui refusent cette casse.

Est-ce que « je me tais parce que j’ai encore des miettes » ?

Quand la situation sera encore plus dégradée, aurons nous encore la force de réagir ?

Il faut se battre quand il est encore temps !

Devant la préfecture de la Drôme

le 7 décembre à 10 heures

rassemblement de soutien à l’appel du SAO Drôme.

Soyons nombreux

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